Le vendredi 16 mai 2014
Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke
150, place Charles-Le Moyne, salle 3625
Longueuil (Québec) J4K 0A8
(Édifice adjacent à la station de métro Longueuil–Université de Sherbrooke)
Le vendredi 16 mai 2014
Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke
150, place Charles-Le Moyne, salle 3625
Longueuil (Québec) J4K 0A8
(Édifice adjacent à la station de métro Longueuil–Université de Sherbrooke)
Le président de l’AQÉI, Pierre Hébert est le récipiendaire de la Médaille Tremaine et du prix Watters-Morley. Félicitations!
Le programme complet des journées à l’Université du Québec à Trois-Rivières et à l’Université de Sherbrooke est disponible.
Nom: Martin DORÉ
Université de Sherbrooke
2009
659 f.
Sous la direction de Jacques Michon
Résumé :
Au 20e siècle, les sciences sociales ont pris une place déterminante dans la compréhension des faits sociaux. Des outils de recherche ont été développés et ont permis de cerner des réalités méconnues ou ignorées jusque-là. L’un de ces outils a été l’analyse quantitative qui repose sur les statistiques dont l’importance n’a cessé de croître tout au long du siècle. L’État contemporain avait besoin d’un tel outil à partir du moment où il intervenait de plus en plus dans la société et où il voulait que cette intervention repose sur une connaissance rationnelle et scientifique. Du coup, la recherche en a été favorisée.
La présente thèse prend appui sur ce tournant épistémologique et social. Elle propose d’examiner le domaine du livre et de l’édition en plaçant sa problématique à un moment du développement du marché et de la recherche où domine la massification des phénomènes culturels. Elle analyse le catalogue d’une maison d’édition, Hurtubise HMH, entre 1960 et 2003, en considérant cet objet comme l’indice d’une stratégie qui vise à correspondre au marché dans le but de développer l’entreprise.
Disposant d’une base de données sur le contenu du catalogue construite par son auteur, faisant reposer initialement son analyse sur une mise en statistiques de ces données, cette thèse valide l’analyse quantitative du catalogue en positionnant ce dernier en fonction d’une synthèse historique sur le développement du marché éditorial québécois pendant la période étudiée. De plus, elle recadre résultats et validation en fonction d’une synthèse, théorique cette fois, sur l’utilisation des méthodes quantitatives au sein des sciences sociales et de l’histoire. Par sa démarche, sa structure et son contenu, cette thèse vise à l’élaboration d’un modèle interprétatif.
Nom : Ersy Contogouris
Poste : Présidente
Courriel : ersy.contogouris@umontreal.ca
Ersy Contogouris est professeure au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal. Ses recherches portent principalement sur l’histoire de l’art des 18e et 19e siècles, qu’elle étudie notamment à la lumières des théories féministes et queer. Elle travaille sur l’histoire de l’imprimé, et plus particulièrement, sur l’histoire de la caricature et de la satire graphique. Les questions de censure, d’autocensure, du pouvoir de la caricature et des limites du caricaturable sont au cœur de ses préoccupations. Son livre Emma Hamilton and Late Eighteenth-Century European Art: Agency, Performance, and Representation est paru en 2018 dans la collection « Research in Gender and Art » de Routledge.
Mémoire de Pénélope Poirier, Université de Montréal
«La chronique politique de la presse écrite montréalaise : portrait d’un genre journalistique en quête d’une définition» (M.A.)
Nom: Pénélope Poirier
Université de Montréal
Année: 2012
Nombre de feuilles: 136
Sous la direction de Claude Martin
La chronique politique, qui se trouve au coeur de la question de l’influence de la presse sur l’opinion publique, rencontre un vide dans les écrits scientifiques, du moins au Québec. L’étude de la chronique est pourtant des plus pertinentes dans le contexte actuel où les plateformes Web viennent renforcer la présence de commentateurs de tous les sujets. À partir d’une analyse systématique de chroniques politiques parues entre 1991 et 2011, ainsi que d’entrevues semi-dirigées avec des chroniqueurs politiques chevronnés, la présente étude décrit ce genre jusqu’ici peu étudié. Ainsi, les caractéristiques tels le format et la disposition de la chronique sont d’une part mises en évidence, alors que la diversité de sujets traités par les chroniqueurs politiques, d’autre part, montre que le genre jouit d’une grande liberté et que les auteurs peuvent choisir à propos de quoi ils veulent écrire et la manière de le faire. La critique négative reste omniprésente dans les chroniques, mais dans une moins grande proportion que ce à quoi il aurait été possible de s’attendre, plusieurs étant plutôt neutres et de nature explicative. Finalement, les propos des chroniqueurs prouvent que cette fonction s’accompagne d’une reconnaissance et d’un certain vedettariat, autant parmi la population qu’auprès de leurs collègues. Le tout permet de distinguer la chronique de l’ensemble des autres genres et pratiques journalistiques.
Mémoire de maîtrise disponible en ligne dans Papyrus : http://hdl.handle.net/1866/8900